Identification
Nom : Delafontaine
Prénom : Alice
Surnom : Son frère ainsi que plusieurs autres la surnomme le monstre.
Âge : Elle a quatorze ans.
Personalité
Traits physiques : Alice a une apparence tout à fait normale pour une jeune fille de son âge, enfin si on est daltonien car Alice est une Albinos. Elle est née avec les yeux rouges dans lesquels on voit parfois des reflets de feu, ses cheveux ont poussé blancs et sa peau reste pâle même après des heures passées au soleil, ce qui ne lui est pas confortable. Elle mesure dans les cinq pieds huit, ce qui est plus grand que la moyenne des filles et est très mince, presque maigre en fait. Son nez est petit et fin, tout comme ses lèvres. Son visage est encore rond de l’enfance mais s’amincira peu à peu et finira par s’allonger légèrement. Alice n’a pas les cheveux très épais et les porte longs. Elle aime laisser ses cheveux retomber droits sur ses épaules mais ça ne l’empêche pas d’attacher ses cheveux assez souvent. Ses formes féminines ne sont pas encore très développées, Alice étant légèrement tardive dans sa puberté, mais d’ici ses dix-sept ans, sa poitrine aura poussée jusqu’à atteindre la taille b et ses hanches auront pris un peu plus d’ampleur. Pour l’instant, presqu’aucune rondeur ne se démarque; Alice a encore un corps d’enfant malgré sa grandeur.
Traits de caractère : La première chose que l’on remarque chez Alice est sa timidité légendaire. Elle a de la difficulté à parler avec des étrangers, se mettant à bafouiller et à mâcher ses mots si elle se risque à ouvrir la bouche. Elle n’aime pas se faire remarquer ce qui est difficile vu sa condition d’albinos et sa grande taille. Elle reste donc souvent silencieuse et tente le plus possible de rester en retrait. Cependant, Alice a un grand besoin d’affection. Elle ne collera pas les gens par peur de les repousser mais elle ressent souvent le besoin de se faire rassurée par les gens qui sont proches d’elle. Elle fera tout pour plaire aux gens, étant beaucoup plus gentille que nécessaire une fois sa timidité vaincue légèrement. Malgré cela, sa générosité n’est pas complètement feinte, presque pas en fait. Elle est tout simplement exagérée.
Alice ne démontre pas toujours son plein potentiel puisqu’elle ne veut pas attirer trop d’attention. Elle est très intelligente et comprend les choses rapidement, elle est aussi observatrice et mémorise rapidement les informations. Cependant, elle ne parait pas toujours aussi intelligente qu’elle ne l’est vraiment même si elle ne joue jamais le rôle d’une fille bête. Alice a honte de son apparence et est extrêmement complexée. Une seule remarque sur son apparence peut l’affecter énormément. Malgré tout, une fois qu’elle laisse aller sa timidité et qu’on la connaît plus, Alice peut se montrer une amie fidèle qui ferait tout pour ses amies car elle est bien plus courageuse qu’elle ne le pense.
Histoire : Dès sa naissance, les gens s’étaient écrié d’horreur en la voyant. C’était un monstre! Évidemment, les docteurs avaient tenté de rassurer la famille et les amis des Delafontaine en leur expliquant qu’il s’agissait d’un phénomène normal et que cela arrivait parfois aux enfants de naitre dans cette condition. Les parents défendirent leur petite fille plus par devoir que par amour. C’est ainsi que la famille Delafontaine perdit contact avec plusieurs membres de leur famille ainsi que plusieurs de leurs amis. Il en résulta une sorte de rancœur envers la jeune fille. Seule, la mère d’Alice, Isabelle, aima la jeune enfant d’un amour pur et complètement sincère. Pris de remord par ses sentiments confus, le père d’Alice tenta de compenser son manque d’amour par de la surprotection et des cadeaux.
Malheureusement, en plus de parents, Alice avait un grand frère de quatre ans son aîné. Ce frère était jaloux de voir que ce « monstre » lui avait volé l’attention et l’affection de ses parents. Il ne s’empêcha jamais de l’insulter, de mal la traiter, de lui faire se sentir mal... tout pour qu’elle sache qu’elle n’était pas la bienvenue. Isabelle essayait de compenser les actes de son fils en cajolant sa fille davantage tandis que Pierre, le père, n’osait punir son fils, le seul enfant qui pourrait un jour le rendre fier. D’ailleurs, aucun des deux parents ne savaient l’ampleur de l’intimidation que subissait Alice; celle-ci avait encore espoir que son frère l’aime malgré tout et avait trop peur des conséquences si elle osait le dénoncer.
Surprotégée, mal aimée, abusée, le malheur d’Alice empira une fois rendue à l’école. Les élèves se moquaient d’elle et étaient bien plus cruels que son frère. Une seule personne ne la détestait pas, une jeune fille qui était intriguée par les cheveux et les yeux d’Alice. Cette fille aimait bien Alice et même si ce n’était pas de l’amitié pure, c’était suffisant pour qu’Alice dépende de cette fille. Cette même jeune fille lui fit découvrir la joie du soccer et c’est avec elle qu’Alice s’améliora davantage dans ce sport qu’elle adorait.
Un jour, lorsqu’elle avait treize ans, les amis de son frère l’enlevèrent après une journée d’école et la frappèrent à répétition en la traitant de monstre et d’erreur de la nature. Mais le coup final lui fut donné lorsqu’elle leva les yeux et vit son frère qui regardait la scène. Il ne faisait rien d’autre que d’observer. Il ne l’insulta pas, ne la battit pas, mais ne fit rien non plus pour l’aider. Dans ses yeux, Alice vit qu’il avait même un air satisfait. Cependant, ce n’est que lorsque tout le monde fut partit, son frère y comprit, la laissant pratiquement pour morte, qu’elle comprit que son frère ne l’aimerait jamais et qu’elle laissa ses larmes coulées. Après six mois de rééducation et de thérapies chez le psychologue, les parents décidèrent d’envoyer Alice dans un pensionnat pour fille loin du village. Peut-être que là-bas les choses seraient différentes et elle serait à l’abri de son propre frère. Son frère ne serait pas puni pour ce qu’il lui avait fait, c’était elle qui était punie pour être née différente des autres.
Elle fut forcée de dire adieu à sa seule amie avec qui leur relation s’était légèrement compliquée suite à l’apparition de sentiments, pour le moins, étranges. Sa dernière torture fut d’être embrassée sur les lèvres par sa meilleure amie sans comprendre pourquoi elle ressentait des papillons dans son ventre, ni pourquoi une autre différence la séparait du reste du monde.
► Plus
Matière enseignée : S/O
Métier/activités :
Autres :
--------------------------------
Accueil 
Dernières images 
Rechercher 
S'enregistrer 
Connexion 
Sam 29 Aoû - 21:38
